Personne, personne !
sur la prairie verte des steppes mongole, il n’y avait rien. pas âmes qui vivent. une étendue d’herbe à perte de vue et, par ci par la, une colline ou deux. le vent frais du printemps épousait mes cheveux et me revint en mémoire ce poème. durs labeurs sur mon cheval percheron dont la crinière rêche tressée par des mains sèches rongées par la moisson.
Sur cette colline de la vallée du forez, une jeune bergère pleure. elle a vu son animal de tête tomber dans un ravin certes petit, mais escarpé. ce roc est la seule pierre à qui se confier… la blanche chèvre pierre, pierre, aide moi, ma chèvre blanche a trébuché et est là bas prise dans ces branches. le précipice est difficile surtout pour une fille, et moi moins habile.
Voici une punition qu’un prof de français m’avait donnée…. au lieu de me mettre 100 fois à copier bêtement une phrase débile, il m’infligea 100 mots sur le silence. punition que j’ai trouvée excellente et d’une éducation plus positive que du recopiage. il ne devait pas se douter que je lui écrirais un poème… son annotation en rouge en haut de la page fut : « intéressant »….