Personne, personne !
Sur la prairie verte des steppes Mongole, il n’y avait rien. Pas âmes qui vivent. Une étendue d’herbe à perte de vue et, par ci par la, une colline ou deux. Le vent frais du printemps épousait mes cheveux et me revint en mémoire ce poème.
Durs labeurs
Sur mon cheval Percheron
Dont la crinière rêche
Tressée par des mains sèches
Rongées par la moisson.
Mon fidèle animal
Qui, au fil des saisons
Travaillait sans un son
Le labour matinal.
Et aujourd’hui marchant
Sur une plaine déserte
Jonchée d’herbe verte
De ce grand tapis fumant
MC06