Tourmente
19/01/2008
Je dois dire que le soir venu tout me fait peur. Bien sur la peur est
état de cause sur le poème ruisselant de mon cerveau...
Là ou bien que mal tu a posé cette gerbe de fleurs comme pour signifier
l'amour que tu portais à cet être cher disparu dans la tourmente d'une
mer qui avale les plus faibles. Et la vague qui sur tes pieds nus vient
les mouiller et repart, laissant ton chagrin de voir disparaitre ces
fleurs.
Mais ce pauvre matelot qui sur son embarcation de fortune, pour donner
la chance à sa modeste famille de manger, le jour venu, part sans dire
au revoir.
Qui va nourrir tes enfants, triste femme, et de quoi?
Tes larmes coulent et ta peine est pour nous un obstacle trop facilement
oublié.... Il te restera l'usine.
Tourmente.
Sur la plage de galets
De Bretagne ventée
La coquille ricochait
Sur la vague déchainée.
Pauvre matelot trentenaire
Parti sur une embarcation
Enseveli par la mer
Broyer sous une lame de fond.
Et ta femme éperdu
Ces enfants pleurants en cœur
Sur ces galets trop défendu
A leurs jeux de la peur...
Les larmes, la peine et les fleurs
Qu'il te reste à lui offrir
A cette mer que longtemps tu pleurs
Et pleureras à en mourir...
MC 08/06
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Commentaires
mireille
20/06/2013 22:03:13
je trouve magnifille sais phare
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