Au bar du paradis.
Bien sur il y avait Benoît
Qui rêvait d’un top modèle
Et qui a fini avec Marcel
Celui qu’on traitait de castra.
Je me souviens encore de Richard
Qui était parti avec sa Deuch,
Pour aller chercher une deutsche
Qu’il avait rencontré un soir.
Parfois je repense à François
Qui faisait la manche pour payer ses doses,
C’est vrais qui ne rapportait pas grand chose,
Mais ça nous nourrissait, mes potes et moi.
Comment ne pas oublier Geoffrey,
Lui il accrochait sévère,
De la première il en faisait son affaire,
Faut dire qu’il était beau ce minet.
Et puis il y avait la grande Lola,
Celle qui ne mangeait que de la soupe,
Elle avait une de ses croupes
A faire bander trois cents soldats.
On était bien mes potes et moi,
Avant que tu te sois ramenée,
On se saoulait la nuit au bois
Et on avait pas d’heure pour rentrer.
Et puis Richard c’est pris un platane
En redescendant de Berlin.
Geoffrey a perdu son charme
Mordu a vif par un chien.
François lui a fini camé
Sur le porche de l’église.
Lola elle a fini par percée,
Elle bosse dans le show-biz.
Et moi j’ai fini pochard,
Comme on me l’avait prédit
Et je vous conte mon histoire
Au bar du paradis…
MC08