Triste sire
Triste sire, sur son trône
Face à sa cours et son assemblée
Devant un parterre d’aumône
Des manants de sa contrée.
Ils venaient là implorer grâce
Pour cette année cruelle de disette
Ou le blé planté pourtant en masse
Ne remplira pas leurs assiettes.
Devants ces pauvres mines, alors le seigneur
Qui d’habitude au sang si froid
Ecoutant parler la flamme de son cœur
Oublia ses rentes pour cette fois…
Une nuit venue, dans sa chambre
Alors qu’il s’était assoupi
Il se fit poignarder par un membre
Qui le jalousait pour le profit !
MC06