Triste rupture
Cà y est, le couperet
Tombe sur tes silences,
Tes remords comme le mascaret,
Remontent dans tes yeux de faïence.
Moi, triste, les yeux secs
Le rictus incompréhensible,
Mais je dois faire avec
Cette décision incompréhensible.
Pourtant pas d’adultère
A déplorer à ce jour,
Ni de passades éphémères,
Juste plus un souffle d’amour.
Que va t’on faire de cette maison
Qui n’est déjà plus la nôtre,
Et as-tu pensé aux fistons
Que nous enviaient tous les autres.
Ton regard plat, froid,
Se noie dans un flou nuageux,
En faisant glisser de ton doigt
La bague, et une larme d’adieu.
Tu préfères fuir ton chagrin
De peur que je te console,
En oubliant le canal St Martin
Et les balades à la Coupole.
Adieu aussi aux folles nuits,
T’en souviens-tu encore ?
Les enfants juste endormis,
Et nous le diable au corps.
Maintenant les années passeront
Sans toi ni peut être personne,
Seul nos bambins me rappèleront
Qu’un jour j’ai été ton homme.
MC07