Dans ce monde bien désuet
Mon oiseau de malheur assis
Sur ta branche de chêne de Mai.
Tu n’es pas la mort, oh ciel !
Mais la nuit tu chasses le rongeur
Ma chouette nocturne de miel,
Mon rapace de bonheur.
Tes yeux dans les lanternes
De mon engin qui file,
Sur les chemins sombre et ternes,
Quand la nuit tu défiles
La peur de ce lointain temps
Ou placardées sur les portes franches,
Pour le mauvais oeil insolent
Toi ma belle dame blanche.
Tu as traversé les siècles,
Dans tes majestueuses forets,
Sous bois et clairières en cercle
ou la lune pleine donne ces reflets.
J’attendrais encore le crépuscule
Pour d’admirer belle chanteuse,
Et t’orner en grosses majuscules
Mon oiseau de vie porteuse.
MC07