Pillards, pillards
Je ne retournerai plus sur les pas
De cette civilisation tenue secrète,
Dans les rouages de ces soldats
Guerriers de pacotille en trompette.
Leur musique roule le tambour,
Les baguettes ricochant sur la peau
De nos chèvres dont ils ont recoure
Quand ils pillent nos entrepôts.
Ils s’en viennent, cent, mille,
Appauvrir nos modestes revenus
L’or, l’argent, les diamants s’empilent
Et remplissent leurs coffre trop charnus.
Quand ils se sauvent enfin
Il ne reste plus que du sable,
Dune, désert, famine et rien,
Que des larmes inoubliable.
MC07