Combien de fois ai-je rêvé
Que tu me retrouvais,
La nuit tu te glissais
Dans mes draps réchauffés.
Tu te déplaces pas à pas
Nue comme une nymphe,
Nageant dans la lymphe
Des secrets que je te dois.
Moi, les yeux clos
Je sens ta présence,
L’attente justifie la décence
De ta timidité placebo.
Quand enfin tu t’approches,
Et que ton corps
Me frôle encore,
Mon regard au tiens s’accroche.
Un sourire éclatant
Me fait répondre aussi,
Par un rictus groggy
De ce réveil charmant.
Nos lèvres s’embrassent,
Nos langues se touchent,
Je croque ta bouche,
Tu rigoles et tu m’enlaces.
Nos corps alors sont collés,
Les frissons nous montent,
La jouissance nous conte
Ces futurs moments passés.
Tes mains me caressent les cheveux,
Les miennes agrippent tes hanches,
Quand ta fleur alors tranche,
A la luxure tu fais vœux.
J’attendais que tu me fasse l’amour
Quand d’une oreille lointaine,
La sonnerie du réveil amène
Mon rêve merveilleux à couper court.
Vivement tous les soirs de la semaine,
En espérant te voir revenir
Et encore une fois me parcourir
De tes baisers par centaines.
MC05