Mimi l’orchidée
A toi la femme qu’on appelait fille de joie
A toi la fille que l’on nous montrait du doigt
A toi ma fée qui m’a donné tant de caresses
A toi la femme que j’appelais ma déesse.
Je t’es croisé un soir au fond d’mes insomnies
Alors que les lumières allaient toutes disparaître
Toi tu étais la première femme de ma vie
Je me demande si tu allais me reconnaître
Ma vie d’adolescent tu l’avais dans les mains
Et sur le grand lit blanc je n’faisais pas l’malin
Je ne connaissais rien à la jeune demoiselle
Et tu m’as toute apprit du plaisir charnelle
Tu arpentes les rues dans ton costume dentelle
En laissant entrevoir un peu ton porte jarretelle
Ton maquillage fané sur tes accroches cœurs
Ta chevelure bouclé sur sa fausse blondeur
Sous ton regard tari on ressent l’amertume
De ses années passées à gratter le trottoir
Au fond de tes yeux bleu qui se noient dans le noir
Tu resteras pour moi l’orchidée de bitume
A toi la femme qu’on appelait fille de joie
A toi la fille que l’on nous montrait du doigt
A toi ma fée qui m’a donné tant de caresses
A toi la femme que j’appelais ma déesse.
Je t’aime…
MC07