Toi ma muse…
ta chevelure païenne,
ta bouche en mimique s’amuse,
tes yeux me fixent à peine,
oh, toi ma muse.
donc tu souris encore
et tes lèvres s’usent
de tes paroles je dévore
oh, toi ma muse.
alors tu parles toujours
et je sens venir ma ruse,
te coincer sur mon amour
oh, toi ma muse.
tes yeux s’écarquillent
devant mes paroles qui fusent.
Monologue cérébrale ben voilà, une fois de plus ma gorge n’a pu que s’enrailler et ma bouche dans un rictus n’à pu se débloquer. pourtant ma tête elle a déjà monté le scénario les petites phrases trop belles qui m’engorge le cerveau j’en est assez de la poésie composé pour ces filles fictives mais tel est ma triste vie et ça c’est ce qui me motive.
Suce, pendu à tes lèvres. c’est un trou, un puits, un gouffre. triangle magnifique ou lentement mes doigts s’engouffrent en tremblements épileptiques. lame fendant tes lèvres charnues, toutes boursouflées chaire rosée mise presque à nue déjà dévoilée. je veux lire sur ces lèvres humides ce que tu désires, me faisant monter un sourire placide.
Le sort s’acharne, je ne serais q’un vieux garçon mais où est passé le grand tombeur d’autrefois quand prospère d’amour, refusant toutes les leçons avec insolence mais en aimant toutefois. tu te vois déjà devenir une vieille fille trop de choix se mélangent dans ton corps de femme et tous ces regards de gars aux yeux qui brillent sur ta silhouette, que tes hanches les affament.
Maman.
je n’étais pas un petit ange
derrière mon sourire de diablotin
les yeux bleus plein de louanges
mais la tête engorgée de pépins.
je ne fus pas sage garçonnet
et t’en faisais voir mille couleurs
un mal de vivre dans ce jardinet
du monde et ma triste douleur.
ces moments qui te faisais pâlir
dans mon insolence de révolté
et de ne jamais te faire plaisir.