Jean ba
Rasant les murs du cimetière,
Je me rapproche de nos souvenir.
Des rigolades, des blagues, des chimères,
Mais je ne te vois pas revenir.
Resté là près de tous ces anges,
Garde nous quelques plumes sacrées,
Et surtout rien de toi ne change
Car je veux te retrouver tel que je t’ai laissé.
Pour notre mémoire il nous reste
Une croix de bois vernie,
Toi qui étais le plus modeste,
Et une plaque en laiton jaunie.
Les fleurs ont remplacé les pétards
Mais ce n’est pas sans émoi
Le temps pour nous viendra tôt ou tard
Car je pense toujours à toi Jean ba… !
MC03