Va, mon homme, va, mon homme
Qui peut se permettre cette fois
De te donner la voie
Qui t'amène à être conforme.
Va, mon homme, va, mon homme
Oublie cette idée morbide
Que te dilvugues ce toubibe
Qui se fou pas mal de ta pomme.
Va, mon homme, va, mon homme
Quand seul le lendemain matin
En te réveillant peau de chagrin
De bloquer sur un erratum.
Va, mon homme, va, mon homme
regarde donc ces gens autour
Speed comme l'aller retour
De l'énergie à l'urranium.
Va, mon homme, va, mon homme
Tu regrettes un peu plus l'absence
de cette soeur et sa présence
Qui te manque en somme.
Va, mon homme, va, mon homme
Sous le poids qui te comprime,
Ton thorax se débine
Et t'écrase le sternum.
Va, mon homme, va, mon homme
Aujourd'hui personne ne t'empèche
De retourner sur le bord de la brèche
Et de ne pas attendre d'autres réformes.
Va, mon homme, va, mon homme
Repars dans tes délires secrets
Endors toi sur ton lit d'ouillets
Et n'oublie pas ton vallium.
Va, mon homme, va, mon homme
Tu l'aimes et maintenant
Tu pleures et tu recents
De la haine, de l'amour, c'est tout comme.
Va mon homme, va mon homme
Te saouler seul la face
Et vomir devant ta glace
Tes misérables verres de ruhm.
Va, mon homme, va, mon homme
De porter ta misère affective
Tes épaules ne sont plus réactives
Et le poids glisse à ton sacrum.
Allez va t'en mon homme
Le froid du vieux Quebec
Et son vent le plus sec
Te dit d'aller chercher ta "chum"...
MC12/06