La basse vallée de la loire pullulait de soldats en arroi* ils tenaient un flambeau pour ardroir,* notre village et nos toits… l’éclaireur partit aux vêpres* avec ses sajettes* en boujon*. pendant ce temps nos fevres* préparaient nos modestes haubergeons* l’éclaireur revenant nous enditter.
Triste rupture
cà y est, le couperet
tombe sur tes silences,
tes remords comme le mascaret,
remontent dans tes yeux de faïence.
moi, triste, les yeux secs
le rictus incompréhensible,
mais je dois faire avec
cette décision incompréhensible.
pourtant pas d’adultère
a déplorer à ce jour,
ni de passades éphémères,
juste plus un souffle d’amour.
Fuir le regard des passants, se cacher du panier à salade, accepter les réflexions des gens, et continuer sa promenade. se coucher dans des cartons, sous un pont ou dans un taudis, refuser les fatalités du béton, c’est la vie d’un clandestin dans paris. mendier deux trois sous dans la bouche du métro, un verre de carton mou piqué dans la poubelle du mc do. nettoyer au feux les pare-brise et essuyer les insultes aigries des conducteurs aux moustaches qui frisent c’est la vie d’un clandestin dans paris.
Poésie inachevée.
mon regard de compassion mon arbre centenaire ma fulgurante ascension ma marche funéraire. ma joie de vivre triste mon gain de temps perpétuel cet enjeu qui m’attriste et cet amour mutuel. mon orchidée de montagne mon lac souterrain ma fleur de campagne mon sens riverain. mon sabot de venus ma vague déferlante mon caviar de prusse.
Voici un texte écrit en 1995 en trois parties. le premier, qui va suivre, est plus ou moins tirer de faits réels. en effet à cette époque une fille m’avait raconter son attouchement par un de ses oncles… je ne me souviens pas pourquoi je ne l’ai pas écris comme tel mais en extrapolant un peu et en essayant de garder le fond de sa mésaventure. les deux autres qui suivront sont pure imagination de ma part et n’ont rien à voir avec l’histoire d’origine….
Les barbares sont là. trente cinquième jours de siège ma ville est en train de dépérir et ces bouteilles fermées de liège ne semblent pas vouloir s’ouvrir. laisser les merveilles de la famille aux mains de ces faux pillards qui violeront nos femmes, nos filles pour devenir alors de vrais barbares. jamais personnes ne pénètrera dans l’enceinte des mes entrailles.